Cabinet de Bourdaloue
Cité par Bonnaffé
Mort en 1715. « Né à Bourges et frère du fameux père Bourdaloue, jésuite, Claude de Bourdaloue étoit un excellent connoisseur. Il avoit formé un bel assemblage de dessins des grands maîtres qui, pour la plus grande partie, sont passés dans le cabinet de M. Crozat. Il avoit été le plus grand protecteur de La Fage, qu’il faisoit travailler à un louis par jour, et il avoit bon nombre de ses desseins. C’étoit M. Bourdaloue qui avoit le fameux manuscrit de Rubens sur la peinture, qui ayant passé après sa mort entre les mains du sieur Boulle (v. ce nom), a péri dans l’incendie de la maison de ce dernier. M. Bourdaloue dessinoit aussi bien le paysage. J’en ai vu de lui faits à la plume, où l’on reconnoît un homme de goût. » (Abec.)
« On trouve dans son cabinet un choix précieux de tableaux, de desseins originaux des plus fameux maîtres, une grande collection de rares estampes, et un nombre considérables de pierres gravées de la meilleure antiquité et du plus grand goût. » (G. Br.)
Blegny l’appelle Bordalou. Pitau a gravé son portrait d’après Largillière.