Cabinet du Consulat

1733-1789 ; hôtel Fléchères, près du palais de Justice

Afin de se constituer un ensemble qui lui soit propre, la municipalité accepte plusieurs offres de particuliers désireux de céder leurs collections de médailles et quelques antiques. Le 26 juin 1733, elle commence par faire l’acquisition du médaillier d’Antoine Laisné qui lui propose de vendre conjointement avec son épouse Françoise-Madeleine Lefebvre devant le notaire Perrin, une suite de « médailles d’or d’argent de bronze », ainsi qu’un « petit coffre de maroquin doré garny de coins et fermetures de cuivre qui renferme quinze tablettes pour placer les médailles d’or et une armoire bois noyer a quatre panneaux […] pour recevoir les médailles de différentes grandeur ». Quelques mois plus tard, le 16 octobre 1733, Jacques Annibal Claret de La Tourette de Fleurieu cède son cabinet de médailles aux Messieurs du Consulat dans un acte dressé devant ledit Perrin, car il désire « contribuer a rendre plus nombreux et plus parfait le médailler acquis […] du Sieur et Dame Laisné », raison pour laquelle il a proposé de joindre celui « acquis de Mr. Jean François Roman de Rives […] par acte du quatorze Décembre mil sept cent dix sept ». Pour finir, Félicien de Mons de Savasse dans un acte également enregistré devant le notaire Perrin, satisfait son désir de « vendre les médailles, médaillons, idoles, vases, livres et autres effets de son cabinet », le 19 septembre 1735.

 

Bibliographie / Sources

  • Léopold Niepce, Les bibliothèques anciennes et modernes de Lyon, Lyon, Henri Georg, 1876, p. 46-48.
  • Vincent Mimeur, Les cabinets de curiosités : une histoire des êtres et des choses (Lyon, XVIIe-XVIIIe siècles), Lyon, 2021, p. 94-97.