Cabinet de Bertin, Pierre-Vincent

Cité par Bonnaffé

Mort en 1711. En 1697, il acheta la maison de Pussort (v. ce nom), rue Saint-Augustin, près des Jacobins. – Peintures : le Christ apparaissant à la Madeleine, par le Titien (du cabinet de Seignelay et actuellement à la National Gallery) ; la Léda de Paul Véronèse, achetée par le Régent. « Les meubles et les curiosités qui se trouvent chez lui sont d’un choix extraordinaire ; mais les rares tableaux des plus fameux maîtres que l’on y a veu (sic !) pendant quelques années ont passé depuis peu dans d’autres mains. Le Brun (v. ce nom), riche marchand, qui demeure assez proche de la Monnoie, en a eu la plus grande partie, que l’on peut alles voir chez lui. » Bertin avait acquis de la succession Pussort, en même temps que son hôtel, des tapis magnifiques ; le roi en eut envie et Bertin s’empressa de les lui céder.

§31, I, 126, 157. – §30, XV, p. 451. – §56, 370.