Edmond Bonnaffé, Dictionnaire des Amateurs français du XVIIe siècle, 1884

Liste des abréviations utilisées par E. Bonnaffé dans le Dictionnaire des Amateurs français du XVIIe siècle

 

Statuette d’Anubis, habillé à la romaine.

Au sujet du Cabinet de la Bibliothèque Sainte-Geneviève.

 

Actes de la Journée d’étude « Les Plantes curieuses », 24 mai 2008, Château d’Oiron

Avant-propos et présentation des travaux menés pendant la journée d’études.

 

« Statuette des trois Grâces » de Nicolas Chevalier

Cette statuette, que Chevalier mentionne pour chacun de ses cabinets successifs et que l’on retrouve proposée à la vente dans le catalogue de vente après décès édité par la veuve Desbordes, est en réalité une statuette qui représente la triple Hécaté.

 

Catalogues d’exposition

Cette bibliographie a été établie d’après les travaux de Krzysztof Pomian, de Luciano Cheles, et des membres de l’équipe de Curiositas.

 

Où se procurer des barnacles, ou oies des arbres ?

En Languedoc, en Angleterre et en Ecosse, d’après un témoignage de 1600 par Thomas Platter, voyageur bâlois.

 

Arabes sonneurs de statues

Au sujet de deux grandes statues apportées d’Alep, l’une blanche et l’autre noire.

 

L’Influence des naturalistes et des cabinets de curiosités germaniques dans la genèse du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble (1773-1839) : le cas du cabinet de curiosités de l’archiduc Ferdinand II du Tyrol

Si les recherches conduites jusqu’à présent en histoire et en botanique ont montré l’importance de l’Italie dans la genèse du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble au 18e et au 19e siècles, l’intérêt de l’ancêtre de l’actuel Muséum de Grenoble pour les pays germaniques est resté quant à lui moins connu. Naturalistes dauphinois et savants germaniques nouèrent cependant très tôt des contacts, si bien que les influences réciproques de ces échanges dans leurs travaux sont nombreuses. C’est Dominique Villars (1745-1814), médecin botaniste et acteur depuis Grenoble d’un vaste réseau savant en Europe, qui assura la synthèse de toutes les influences reçues. Il fut l’auteur en 1786 d’une Histoire des plantes de Dauphiné, véritable exploration de la flore dauphinoise.

 

Le cabinet de curiosités de l’abbaye de Saint-Antoine : un cabinet de curiosités dauphinois légué au Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble en 1777

Résumé : le Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble, ancêtre du Muséum actuel, a été créé en 1773. Un premier historique mentionne tous les cabinets d’où il était issu : un cabinet dauphinois -celui des Antonins-, et deux cabinets grenoblois -celui du négociant grenoblois Raby l’Américain et celui du père Ducros, premier garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble2. Une caractéristique commune permet de rattacher ces trois cabinets aux cabinets de curiosités du début du XVIIIe siècle : l’hétérogénéité de leurs collections. Les curieux qui les avaient rassemblées avaient en effet réuni autour d’eux des minéraux, des fossiles, des instruments de chimie et d’astronomie, des costumes étrangers, des animaux, des coquilles, des bronzes, des monnaies, des droguiers et des momies. Des trois cabinets, le cabinet des Antonins était le plus ancien. Légué au Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble en 1777 afin d’en constituer les premières collections, il avait été rassemblé en Dauphiné à l’abbaye de Saint-Antoine entre 1752 et 1761. C’est Jean-François Champollion, garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble, qui dressera en 1811 et 1812 les premiers inventaires des spécimens d’histoire naturelle compris dans les collections égyptiennes du cabinet de curiosités des Antonins.

 

Le cabinet de curiosités du père Ducros, premier garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble et ami de Stendhal

Résumé : premier garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble de 1775 à 1807, le père Ducros (1735-1814) légua son cabinet de curiosités au Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble afin d’en constituer les premières collections. Associé à d’autres cabinets de curiosités entrés dans les collections du Cabinet d’histoire naturelle, celui-ci contribua à transmettre à l’institution grenobloise nouvellement créée l’empreinte de la Renaissance.