Cabinet de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Dijon
Résumé : premier garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble de 1775 à 1807, le père Ducros (1735-1814) légua son cabinet de curiosités au Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble afin d’en constituer les premières collections. Associé à d’autres cabinets de curiosités entrés dans les collections du Cabinet d’histoire naturelle, celui-ci contribua à transmettre à l’institution grenobloise nouvellement créée l’empreinte de la Renaissance.
Laurent Paya fait partie de l’équipe du Cesr (Tours) et d’ Artopos, Jardin et Paysage (Montpellier)
Flore César est doctorante en Histoire de l’Art à l’Université de Montpellier. Sa thèse porte sur « Collectionnisme et curiosité à Montpellier du XVIe au XIXe siècle ».
Résumé : parmi les cabinets de curiosités qui furent légués en 1773 au Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble pour en constituer les premières collections, celui du négociant Raby l’Américain fut un de ceux dont l’influence se fit ressentir jusqu’à la création du Muséum d’histoire naturelle de Grenoble en 1851. Cette influence se mesure en termes d’orientation des collections. Les collections exotiques et ethnologiques de Raby, lesquelles voisinaient avec des collections minéralogiques alpines, préfigurèrent en effet la double vocation des collections du futur Muséum d’histoire naturelle de Grenoble : d’abord exotiques et ensuite alpines. A cette double vocation s’ajoute une réelle quête esthétique qui a été transmise par le cabinet de curiosités de Raby l’Américain à l’actuel Muséum d’histoire naturelle de Grenoble.
Cet article a été originellement publié dans Curiosité et cabinets de curiosités, Neuilly, Atlande, 2004, p. 109-124.
Cet article a été originellement publié dans Curiosité et cabinets de curiosités, Neuilly, Atlande, 2004, p. 93-108.