La Schatzkammer de Maximilien Ier d’Autriche

Maximilien Ier, répondant au romanesque surnom de « dernier chevalier », fonda dès 1517 une Schatzkammer digne de son panache.

Une cartographie de l’Europe minière à l’époque des premières collections de minéralogie

Minéralogie alpine, dollars et cabinets de curiosités

La Kunstkammer de Charles II d’Autriche-Styrie

Origines des collections des Habsbourg de la cour de Graz (Autriche)

Cabinet du commandeur de Sayves

Plus de vingt ans après sa création en 1773, le Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble héritera encore d’un dernier cabinet de curiosités dauphinois : celui de l’un de ses fondateurs, le marquis Gaspard de Sayves, commandeur de Malte.

L’Influence des naturalistes et des cabinets de curiosités germaniques dans la genèse du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble (1773-1839) : le cas du cabinet de curiosités de l’archiduc Ferdinand II du Tyrol

Si les recherches conduites jusqu’à présent en histoire et en botanique ont montré l’importance de l’Italie dans la genèse du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble au 18e et au 19e siècles, l’intérêt de l’ancêtre de l’actuel Muséum de Grenoble pour les pays germaniques est resté quant à lui moins connu. Naturalistes dauphinois et savants germaniques nouèrent cependant très tôt des contacts, si bien que les influences réciproques de ces échanges dans leurs travaux sont nombreuses. C’est Dominique Villars (1745-1814), médecin botaniste et acteur depuis Grenoble d’un vaste réseau savant en Europe, qui assura la synthèse de toutes les influences reçues. Il fut l’auteur en 1786 d’une Histoire des plantes de Dauphiné, véritable exploration de la flore dauphinoise.

Grünes Gewölbe, le cabinet de curiosités d’Auguste le Fort à Dresde : Les collections de la cour de Dresde, reflet de la richesse minière de la Saxe

Le cabinet de curiosités de l’abbaye de Saint-Antoine : un cabinet de curiosités dauphinois légué au Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble en 1777

Résumé : le Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble, ancêtre du Muséum actuel, a été créé en 1773. Un premier historique mentionne tous les cabinets d’où il était issu : un cabinet dauphinois -celui des Antonins-, et deux cabinets grenoblois -celui du négociant grenoblois Raby l’Américain et celui du père Ducros, premier garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble2. Une caractéristique commune permet de rattacher ces trois cabinets aux cabinets de curiosités du début du XVIIIe siècle : l’hétérogénéité de leurs collections. Les curieux qui les avaient rassemblées avaient en effet réuni autour d’eux des minéraux, des fossiles, des instruments de chimie et d’astronomie, des costumes étrangers, des animaux, des coquilles, des bronzes, des monnaies, des droguiers et des momies. Des trois cabinets, le cabinet des Antonins était le plus ancien. Légué au Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble en 1777 afin d’en constituer les premières collections, il avait été rassemblé en Dauphiné à l’abbaye de Saint-Antoine entre 1752 et 1761. C’est Jean-François Champollion, garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble, qui dressera en 1811 et 1812 les premiers inventaires des spécimens d’histoire naturelle compris dans les collections égyptiennes du cabinet de curiosités des Antonins.

Le cabinet de curiosités du père Ducros, premier garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble et ami de Stendhal

Résumé : premier garde du Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble de 1775 à 1807, le père Ducros (1735-1814) légua son cabinet de curiosités au Cabinet d’histoire naturelle de Grenoble afin d’en constituer les premières collections. Associé à d’autres cabinets de curiosités entrés dans les collections du Cabinet d’histoire naturelle, celui-ci contribua à transmettre à l’institution grenobloise nouvellement créée l’empreinte de la Renaissance.